Tout aussi surprenant que cela puisse paraître, le commencement de cette tradition est inconnue. Les historiens tentent de trouver des réponses sur plusieurs siècles. Le 1er avril est avant tout la célébration de l’arrivée du printemps. Pendant de nombreux siècles, il a été aussi associé au nouvel an.
Ce n’est qu’au XVIème siècle que la date du jour de l’an a été sélectionnée. Avant cela, la nouvelle année était fêtée à Noël à certains endroits ou le 25 mars, jour de l’Annonciation chez les chrétiens, mais aussi à Pâques. Des dates très proches du 1er avril.
Le 1er janvier a finalement été sélectionné pour être le premier jour de l’année par le roi Charles IX. Comme l’avait fait le pape Grégoire XIII et l’empereur germanique Charles Quint. À cette époque, il était coutume de s’offrir des cadeaux pour la nouvelle année. Les historiens présument alors qu’avec le changement de date, la tradition des cadeaux a été perpétuée avec quelques changements. À la place des étrennes, on offrait de faux cadeaux et on faisait des farces.
Les historiens notent aussi qu’au moment de Pâques et de la Pentecôte, les prêtres se permettaient de faire des plaisanteries comme des jeux de mots. D’où probablement l’envie de rire.
Le flou reste tout de même entier sur cette tradition. On remarque d’ailleurs que dans l’ouvrage Les Métamorphoses ou l’Âne d’or d’Apulée (IIe siècle), Lucius, le héros se voit transformé en âne. Il devient un objet de rire pour la fête du dieu Risus. La fête est directement liée au rire et pourrait donc être en lien avec le 1er avril.
Il est aussi important de noter que chez les chrétiens, le carême débute en avril. Il correspond à 40 jours de jeûne durant lequel le poisson est largement consommé puisque plus maigre que la viande. S’il l’on regarde dans la sémantique, le mot poisson a des connotations plutôt érotiques et considérées comme amusantes : le maquereau, la morue, etc.