L’histoire commence il y a plus de 2000 ans dans l’Empire romain. Les familles romaines les plus riches fêtaient leur anniversaire en organisant de gigantesques banquets. Les invités, eux, offraient de nombreux cadeaux à leur hôte.
Avant cela, les traditions étaient tout autres. Au Moyen-Âge, l’anniversarium ne concernait pas le jour de naissance mais plutôt la commémoration du dernier souffle, de la mort. En ces temps-là, l’entrée dans la mort était considérée comme la vraie naissance et était donc célébrée.
Pendant plusieurs siècles alors, la date de naissance était ignorée. Les historiens expliquent aussi cette ignorance parce que fêter la naissance était mal perçu dans l’Occident chrétien. Dans l’empire romain, les pères de l’Église en viennent même à bannir ces fêtes face à l’engouement des empereurs. En effet, ces derniers avaient imposé que la célébration de leur naissance soit considérée comme des fêtes religieuses obligatoires et les chrétiens qui refusaient de participer étaient persécutés.
Il est important de souligner qu’en ces temps-là la plupart des gens ne connaissaient qu’approximativement leur année de naissance et encore moins la date précise.